Scolovole #1

Pour cartographier les environs, j’ai dû visiter plusieurs lieux de Nummi : des forêts, des océans, etc. Je pourrais vous décrire chaque animal que j’ai vu mais j’ai uniquement pris ceux pour lesquels j’ai pu réunir assez d’informations. Je suis allé dans une jungle avec mon équipe. Elle était gigantesque et regorgeait de plusieurs êtres vivants. Tous les 10 mètres, il y avait au moins un insecte, un mammifère ou autres. Je ne plaisante pas quand je dis qu’il y avait beaucoup d’animaux inconnus. Je pense que c’est le seul lieu connu avec un écosystème aussi riche et étrange. Les arbres faisaient plus de 10 mètres de hauts et faisaient un rayon d’environ 2m50. Les insectes se camouflaient en toutes sortes de plantes et mangeaient un peu près tous ce qui passaient devant eux. Plusieurs de mes coéquipiers se sont fait attaquer par des sortes de longs reptiles sans pattes camouflés en lianes. À un moment, on a voulu transformer une grotte en base souterraine. Malheureusement, la grotte était infestée d’animaux poilus avec de grandes ailes et qui essayaient de se jeter sur nos têtes. Après trois heures à errer dedans, on est arrivé dans une grande cavité connectée à l’extérieur via un immense trou se situant au plafond. En plein milieu se trouvait un arbre sur lequel se trouvait une immense ruche. Celle-ci s’étendait de la base du tronc jusqu’au mur se trouvant de l’autre côté de la salle. J’ai très vite pu observer un des insectes qui l’habitait. Il était très semblable à une très longue scolopendre : une carapace de chitines noire, environ entre cent à cent-cinquante pattes. Cependant, ceux-ci possédaient 2 longues paires d’ailes. J’ai décidé de les nommer “scolovoles’’ (ou le volante testa). La raison pour laquelle j’ai pu très vite les observer est que, dès notre arrivée, ils se sont mis à nous attaquer. Ils voulaient sûrement protéger leur habitat. On a quitté la grotte le plus vite possible et on n’est parti vers un village proche pour se réfugier. Mais, pour je ne sais quelle raison, j’étais fasciné par cette espèce, je voulais en apprendre plus sur eux. Donc je suis retourné plusieurs fois les étudier pendant les jours qui ont suivis. J’en ai profité pour prendre plus de notes sur eux. Je vais commencer par détailler leur apparence pour que vous puissiez l’imaginer. Tout d’abord, comme je l’ai dit plus haut, ils mesurent environ 1 mètre de long, sont noirs et possède 2 grandes paires d’ailes similaires à celles d’une libellule. De plus, détail que je n’avais pas remarqué la première fois, ils sont équipés de grandes mandibules qu’ils utilisent pour se défendre ou, au contraire, tuer une proie. D’ailleurs, j’ai aussi pu observer leur alimentation. Ils se nourrissent un peu de tout. Ils prennent des fruits, des légumes, du poisson, des plus petits insectes ou encore divers champignons provenant de la grotte où ils résident. Je les ai aussi vu s’en prendre à de gros animaux mourants voir à leur cadavre. La viande et le poissons semblent surtout servir à nourrir leur reine (en tous cas, contrairement au reste, la viande est ramenée à la ruche et je n’ai pas observer l’un d’entre eux en consommer). Ils chassent en petit groupe de 2 à 4 spécimens. Ils savent s’en prendre à des animaux pouvant faire jusqu’à 3 fois leur taille. Cependant, pour se nourrir, ils s’attaquent surtout à des animaux faisant environ la leur. J’ai aussi observé des ‘’scolovoles’’ produire une sorte de matière très semblable à du papier afin d’étendre leur ruche (assez proche d’une ruche de guêpe, dans l’idée). Malheureusement, je n’ai pas su continuer mes recherches beaucoup plus longtemps. J’ai voulu m’approcher discrètement pour observer le fonctionnement à l’intérieur de la ruche. Malheureusement, les ‘’scolovoles’’ ne l’entendaient pas de cette manière. Ils ont directement foncé sur moi, prêt à faire de moi leur prochaine victime. J’ai réussi à m’enfuir in extremis, malgré quelques piqûres qui ont réussi à m’atteindre. Finalement, on est reparti avec l’équipe le lendemain, au bout de 2 semaines sur le terrain. C’est ainsi que mes recherches ont pris fin. J’étais déçu, évidemment, mais si l’occasion se représente, je les étudierais un peu plus profondément.  

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