Virmicas #5

Il y a quelques jours, j’ai encore rencontré une nouvelle espèce d’insecte (si vous saviez le nombre d’insectes sur cette planète). Au début, je me suis dit que c’était une espèce de plus sans intérêt, un insecte comme il y en a des centaines sur cette planète. Mais quelque chose avait piqué ma curiosité. Un de ces insectes transportait une carcasse qui devait sûrement faire plusieurs fois son poids. Au niveau de l’apparence physique, l’insecte mesurait environ 1m50 et était de couleur rouge vif. Il possédait un abdomen imposant, de longues antennes et des mandibules tranchantes qui m’ont très vite fait comprendre que je ne devais surtout pas me faire repérer. Pour satisfaire ma soif de curiosité, je l’ai suivi jusqu’à arriver près d’une colline. Très vite, j’ai compris que ce n’était une simple colline mais un immense réseau de galeries probablement remplies d’autres de ces insectes. J’aurais aimé rentrer dedans mais je me suis rappelé ce qui s’était passé avec les scolovoles. J’ai alors préféré prendre mes précautions et établir un camp non loin du nid. Cela m’a pris quelques heures pour tout installer. J’étais prêt à les observer. J’ai trouvé un petit endroit sympa pour les observer : un buisson (oui, je sais, c’est décevant mais c’était la seule cachette viable proche de ces insectes). D’ailleurs, j’y pense en écrivant mais je ne leur ai pas donné de nom (bien que vu la qualité de ceux-ci, je devrais réfléchir quelqu’un d’autres s’en charger). Du coup, si je devais leur trouver un nom… je sais ! Je les appellerai les virmicas. Bref, continuons la description de mon petit séjour auprès des virmicas. Après mettre installer, j’ai passé des jours à les observer. Je connais presque tout sur eux désormais. Oui, presque, car je n’ai malheureusement pas pu rentrer dans le nid. Rien qu’en observant leurs aller-retours, j’ai pu en apprendre beaucoup. Par exemple, celles-ci sont omnivores. En plus de carcasses comme celle de la dernière fois, je les ai vu ramener toutes sortes de fruits, d’insectes et autres. Leur méthode de chasse est très organisée. Un petit groupe de de 2 ou 3 insectes est envoyé chasser. Celles-ci se coordonnent pour abattre une proie en l’attaquant alors que celle-ci est seul. Les chasseuses mangent une partie portion de la carcasse ou bien se nourrit de fruits trouvés sur le chemin. La carcasse de leur proie est alors ramenée au nid. Si on compare aux fourmis jusqu’au bout, la nourriture ramenée sert sûrement à nourrir leur reine (les meilleurs morceaux sont sûrement conserver pour elle) et les ouvrières travaillant à l’intérieur du nid. Malheureusement, on n’apprend pas aussi vite que ça ses erreurs. Du coup, pour poursuivre encore plus loin mes recherches, j’ai encore une tenté fois de pénétrer l’intérieur du nid de mon sujet d’étude. Ça s’est (comme vous pouvez vous l’imaginer) très mal terminé Une petite dizaine de virmicas sont sorties, bien décidé à me faire dégager le plus vite possible (ou bien, elles voulaient que je serve d’entrée pour leur reine, ce qui n’est pas forcément mieux). J’ai réussi à m’enfuir et à rejoindre mon camp de fortune. J’y ai récupéré ce qui était essentiel puis je suis répartie vers la base. Même si j’ai encore une fois fait l’imbécile vers la fin, j’ai su en apprendre énormément sur cette nouvelle espèce. J’espère juste un jour pouvoir finalement rentrer dans un nid sans manquer de me faire tuer.  

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